L'Epique Histoire des Sentinelles des Terres Volées

Messages : 49 Points : 56 Réputation : 1 Date d'inscription : 27/11/2008

La Légende des Sentinelles des Terres Volées - Par Balthazar Orff

L'ascension

Tout commença dans le royaume d’Ascalon. La guerre rongeait la terre, créant la malédiction dans la pierre. Le Comte de Sarstingard venait de tomber au combat du Nord, vaincu par les Charrs. Des rumeurs même circulaient sur la cause de sa mort, s'il s'agissait de l’un de ces Porte-flammes ou de ces Shamans. En tout cas, ce fût la perte d’un des plus grands piliers de la résistance du roi Adelbern. La compagnie du Flambeau Saint venait de s’éteindre avec la mort du Comte, et les chances de tenir les fronts étaient moindres. Il fallait impérativement tenir le front de l’Est, dans les terres enfoncées, où les Charrs y avaient mis leurs pattes. Ils y avaient pris toute la zone, sauf quelques avant-postes tenus par la faible résistance qui avait survécu aux assauts précédents. Le maître de guerre qui tenait ce front était le Duc Barradin. Il était dans le commandement au Fort Ranik, dernier rempart du Sud contre les invasions Grawls et Charrs. Alors que les fronts furent continuellement perdus par l’armée de Barradin et de Rurik, un groupe de soldats, à vue d’œil, des mercenaires, portant l’étendard d’une tortue, vinrent à Ascalon. Ces guerriers bénis par le ciel combattirent en leur propre nom face à l’Engeance. Ils semèrent l’agonie et la peur chez leurs ennemis, firent plus de dégâts que n’avait fait l’Armée Royale en quelques mois, et avaient su tenir un-à-un les fronts de l’Est et du Nord. Le Duc Barradin, lui, venait de mourir avec sa garde d’élite dans une embuscade des Charrs, proche du Fort Ranik. C’est ainsi que le Roi convoqua en personne ces guerriers venus d’ailleurs et demanda leur nom. Jusqu’ici, leur nom était inconnu de tous, et le but de leur venue tout autant. C’est alors que l’un d’entre eux avança…Celui que les Ascaloniens surnommaient « Le Broyeur ». Les récits racontent la frayeur qu’eurent certains généraux en le voyant. D’une voix digne d’un barbare venu des Montagnes Neigeuses et des Pics de Glace, il parla pour la première fois à un Ascalonien…Il raconta alors tout…

Le Départ

La légende raconte dans les Ecrits des Anciens, comment la légende des Sentinelles des Terres Volées devint la marque des Scaldes. Le Broyeur présenta au roi, à ses hérauts et à ses hauts dignitaires ; ses compagnons…Tous avaient à la vue, une origine différente. L’un pouvait être reconnu comme un Luxon, d’autres comme des Kurzicks, d’autres encore comme des Krytiens ou des Hommes des Steppes Arides… Mais tous possédaient une valeur unique. L’un comme l’autre était d’une bravoure et d’une force incomparable, ou possédait la ruse, la sournoiserie, et la stratégie furtive… Ou bien utilisaient la Magie du Sang et de la Mort, comme la Lumière ou la manipulation spirituelle et des esprits. Chacun d’eux étaient une Sentinelle des Terres Volées, chacun d’eux faisaient partis de la Légende, de l’Elite… Le Roi Adelbern demanda même à ces guerriers de rester à Ascalon… Mais ceux-ci refusèrent, et dans la dignité, ils partirent pour l’Ouest, vers les Cimefroides et vers la Tyrie. Personne ne les vit partir… C’était comme la Bénédiction des Cinq qui laissait des traces dans la vie d’un Peuple, et qui partait, comme un vieux passé béni…

Les Cimefroides – Partie 1

Il y a peu de traces du passage de ces Héros dans les Cimefroides, mais les chercheurs Tyriens y trouvèrent un jour un mysterieux journal couvert de neige et de givre. Ce livre était l’un des livres de poche de l’une des Sentinelle car les chercheurs purent déchiffrer l’Ancien Texte, aussi connu sous le nom de l’Arystigramme pour prouver qu’il s’agissait bien de la bonne hypothèse. Alors voilà comment le voyage des Héros vers l’Ouest débuta…

« Nous marchons sans relâche depuis une semaine… Je me demande si Mat Star, le Chef de la Sentinelle va enfin nous accorder une nuit pleine pour nous reposer…Je vois sur les visages de nos confrères la marque de la fatigue. Les officiers nous disent que l’arrivée est proche… Humpf…Certains camarades se plaignent de ne pas avoir encore vus ces « Cimefroides ». C’est sur… On tourne en rond dans ces terres désolées… Surtout qu’avec ces Hydres et ces Elémentaires de terre, ça n’aide pas… « Faut garder espoir », comme disent certains… Moi, je garde plutôt ma gaine bien placée… J’entends souvent des hurlements de loups… Le problème de ces hurlements n’est pas que ça fasse peur aux plus jeunes de notre Guilde, ni que ça nous empêche de dormir en surplus de la poussière, mais que l’on n’arrive pas à distinguer s’il s’agit de Grawls ou de Charrs… Bah… On verra bien … En tout cas, j’espère qu’on les trouvera, ces foutues montagnes de glace… Déjà qu’à Ascalon, c’est le mois à moisir derrière les barricades miteuses en accueillant sans cesse ces maudits chiens bipèdes, alors je compte bien avoir du repos…

Nous n’avons dormi que quatre petites heures… QUATRES PETITES HEURES!

C’est plus que lorsque nous étions à Ascalon ! Enfin, après ce court moment de satisfaction, on a dû reprendre la route vers l’Ouest… Les pisteurs du Chef ont trouvé un nouveau sentier qui passe par là où nous voulions nous rendre, d’après ces cartes Ascaloniennes illisibles… On a donc dû suivre les rôdeurs… Certains ont eu du mal car ils courraient avec une vélocité incroyable.
Enfin, on a franchi cette terre… Mais des collines nous attendent… Le problème est qu’elles sont rocailleuses et quasi infranchissables par nos charrettes de provisions et d’armes… On a dû mettre plusieurs semaines pour réussir à les faire passer, sans oublier qu’on n’était pas seuls. Comme toujours, ces fichus hydres et élémentaires étaient là pour nous ralentir… Heureusement, nous n’étions pas armés de brindilles et on a pu traverser sans dommages importants… On les voit…ENFIN ! Ces maudites montagnes sont à portée de vue… On a donc pu marcher sur cette neige, certains même en avaient gobés une poignée… Heureusement qu’on a des médecins, sinon, on aurait pu appeler un fossoyeur… Nous allons donc camper dans un carrefour… Mais je sens que cette nuit ne sera pas de bonne augure… On entend des bruits de bêtes et de métal au loin…

On a pu dormir une bonne nuit malgré tout…On était assommé par la paresse, on a été levé par le bout des fesses par les officiers… Ces lèche-bottes du Maître de Guilde… Pfff… Mais bon ; ce nouvel environnement va nous changer de la poussière et des Hydres !
Celà fait 3 heures que l’on marche, on a choisi entre la gauche, la droite, et…Le demi- tour qu’on a vite laissé de côté… On a donc opté pour la gauche, c’était un passage qui allait nous mener en ligne droite vers la Tyrie… normalement. On est arrivé sans encombre devant un grand portail de pierre bleu Azur… des petits-êtres, surement des Nains, nous ont accueillis… Le Chef était content d’entrer dans cette petite ville de Nains… Ouais… Bah ça a été une grosse erreur. Dès qu’on est entré dans la ville, les Nains ont fermé la porte et nous ont sautés dessus en armure très massive… Ils avaient même des Yaks et des chevaucheurs de Yaks. Ils avaient aussi des arbalétriers, ces enflures nous ont pris un bon quart de notre effectif… Mais on a vaillamment résisté à l’affrontement. A la fin du carnage, on voyait le Broyeur assit sur un tas de cadavres, avec sa hache plantée sur le crâne de l’un des Nains. Les soldats ont fouillé les morts et ont réussi à dénicher un bon butin d’or et d’armures, et des insignes bizarres. Ils avaient un uniforme qui était le même pour tout le monde : Une armure très lourde en plaque et un casque à corne…Même le Maître de Guilde a été étonné par l’insigne…Mais il n’a pas commenté, bizarrement, le combat. On s’est donc arrêté pour s’approvisionner en nourriture et en eau qui nous manquait cruellement. On a aussi pu prendre quelques yaks et des roues neuves pour que le chariot puisse continuer sa route… Il y avait aussi quelques charrettes Naines qu’on a « empruntées » pour y ranger le butin qu’on avait trouvé. J’ai aussi pu remarquer un panneau où était écrit « Borlis » … Ces Nains ont un sens très aigu pour trouver des noms de ville… M’enfin … On va bientôt repartir, je vois déjà que les autres se préparent…
Ca y est, on reprend la route de la neige… Les fous qui avaient des habits légers ont pu piocher dans la réserve de fourrure…Quels chanceux. On a aussi immolé les morts rapidement, en gardant en mémoire nos frères tombés. On s’enfonce donc dans la neige…La route nous a amené à un gros bastion de Nains… Par chance, on a vu que des cadavres… Le plus étonnant est que certains avaient la même armure que ceux que l’on avait croisés auparavant à Borlis, et que d’autres possédaient une autre armure que ceux-là. Sans doute une vulgaire guerre de clans. On a donc continué notre route… On a dû affronter des minotaures et des élémentaires de glace…Rien que ça…Mais on a fini par arriver à une autre porte…Beaucoup plus grosse, solide, et massive. Un autre panneau disait « Porte de Givre » … On peut dire que j’ai de la chance de connaître la langue Naine. Mais des Nains à l’armure noire qui ont survécu sont venus nous attaquer…C’était peine perdue pour ces égarés, car nos archers ont pu les neutraliser avant le corps à corps, à la grande déception du Broyeur. Sauf qu’un problème est survenu. La Porte de Givre était maintenu par des mécanismes des nains…Il a fallu inverser les leviers de fer pour que la Porte s’ouvre et que le pont nous offre le droit de passer. On a pu franchir le Passage de Borlis et de la Porte de Givre, mais nous ne sommes pas encore dans la Tyrie…

Glace et Sang-Partie 2

Après la neige molle qui jonchait notre sol depuis le début de notre traversée dans les Cimefroides, le verglas et les terrains infranchissables s’offraient à nous. On a dû passer la plupart de notre temps à chercher des chemins franchissables pour notre convoi. Autrement dit, c’était l’Enfer froid. Des lutins de glace, de petits diablotins de grêle nous harcelaient, avec des élémentaires, des Nains et des minotaures… C’était la cerise sur le gâteau. Il y avait un affrontement par jour et les vivres s’épuisaient. Un des pisteurs est revenu, le seul à ce que l’on a pu voir… Il a affirmé qu’un camp de Nain n'était pas loin, et qu’il avait vu quelques humains. Le Seigneur de Guilde a donc décidé avec les officiers de s’y rendre, au prix d’affronter de nouveaux les Nains Noirs…
On a fini par y arriver… Un panneau indiquait « Le Promontoire » . Sans grosse attente, la porte s'est ouverte, avec des Nains derrière... C'est là qu'un des officiers, Alucard Deus, est allé voir le chef et les autres officiers. Ils ont rapidement discuté et le meneur a décidé que ce serait ce moine qui irait négocier avec les Nains... Il a d'ailleurs répondu par un " Si Tu Veux". Les Nains se sont approchés et possédaient, à notre grande surprise, une armure qui n'était pas comparable à celle des autres Nains qui ont voulu notre peau. Ils nous ont accueilli à bras ouverts, on a profité du feu et grâce aux forges du Promontoire, on a réparé notre équipement qui ne ressemblait plus à grand chose. C'était un joli petit coin... Un terrain neigeux cerclé de murs, de maisons de pierre et d'enclos. Bon, rien d'extraordinaire finalement : juste un camp paumé au milieu des blizzards, essayant de survivre comme il peut, en profitant de la viande de minotaures et de Yaks. On resté un petit temps ici... Les Nains du camp nous ont parlé de ce "Sommet de Pierre". Des rebelles Nains voulant asservir les Cimefroides. Je pense que je n'ai pas autant ris depuis des années ! Ceci dit, on n'allait pas rire longtemps, même si beaucoup disaient que le voyage était presque achevé car on touchait la Gueule du Griffon à quelques mètres... Là aussi, grosse erreur...

Le capitaine à décidé de lever le camp après une semaine sans combats, en compagnie des petits gaillards. On a fait nos bagages, ravitaillé les chariots de fer et de viande et fait nos adieux à nos amis. Il faut dire que nous n'étions pas sûrs de garder bien longtemps la bière et l'eau dans nos gourdes.Justement, les Nains nous avaient dit que le Bassin de Deldrimor aurait de quoi nous en ravitailler. Ça n'a pas manqué, mais il ne fallait pas s'attendre à ce que cette eau soit chaude ni prisée par d'autres peuples. Des centaures... Je commençais à déprimer. Des minotaures, des lutins, des Nains, des Élémentaires et maintenant ... des centaures. J'ai pu me consoler avec le peu d'hydromel Nordique qui me restait après le combat. Ces centaures, ne nous ont pas laissé de répit, des groupes de trois ou quatre venaient régulièrement nous rendre visite afin d'essayer de nous barrer le chemin. Au bout d'un moment, ils ont fini par arrêter leurs raids. Allez savoir pourquoi ...

On vit l'entrée d'une grotte. Je la sentais mal, parce que là, ce n'était pas des centaures ou des minotaures qui nous attendaient. On pouvait entendre des cris brutaux de géants. Allez savoir, le maître d'expédition disait que ces géants seraient peut être pacifiques. Je crois que personne ne l'a crû... L'intuition peut être ? On a fini par décoller nos jambes de la grêle et on est entré dans la grotte, en allumant nos torches. Ce que je peux vous dire, c'est que ça puait la carcasse. La preuve, c'est que des piles d'élans et de cadavres étaient formés contre les parois, avec des charognards que l'on a rajouté à cette pile sinistre. Au fur et à mesure, des pas colossaux se rapprochaient jusqu'à ce que l'on croisa des Ettins. Des grosses brutes géantes armées d'une masse et d'une face à faire fuir les squelettes. Le combat est engagé !
Oups, iI faudrait que j'arrête d'écrire pendant les combats... "

La Kryte

Les Scribes Krytiens furent les seuls connaisseurs de la suite de la Légende. Sans traces écrites supplémentaires de la part des Héros, l’Histoire ne put être continué que grâce aux témoins et aux traces matérielles laissées sur le sol Krytien. Beaucoup d’historiens et d’érudits se sont penchés dessus et ont trouvé ce qu’ils pouvaient. Des scribes disent que la suite de l’histoire ne se tirera qu’avec des fondements grossiers et sans preuves. La chance fût que la traversée des Sentinelles ne fût pas dans une discrétion totale, et le témoignage fût la véritable clef de ce chapitre…

Les Héros sortirent de la grotte aux Ettins et Driders avec des blessés plus ou moins graves. De plus, certaines blessures des Compagnons furent envenimées par les pattes acérées des Driders. Mat Star et ses lieutenants décidèrent donc de s’enfoncer dans la Terre Krytienne. Ainsi, le froid glacial des Cimefroides que connurent les aventuriers pendant des mois dans des conditions catastrophiques s’estompât avec le climat chaud de Kryte ; à la réjouissance de certains. Les Aventuriers descendirent prudemment et lentement, à cause des blessés, la Pente des Brigands comme elle se fera plus tard appelée à cause de l’accumulation des repaires dans l’endroit. Ainsi, ils arrivèrent à un campement Krytien non-renforcé. Ils s’y installèrent et papotèrent avec le maître des lieux, un certain Dan Arryn. Celui-ci accorda aux voyageurs clandestins de rester quelques temps dans ce lieu, mais qu’ils devraient partir vite d’ici car un ordre nommé « Inquisition Blanche » ou « Blanc Manteau » devait passer d’un jour à l’autre et n’aimerait pas voir des voyageurs hébergés par les Krytiens.Les nuits passèrent, et le groupe de survivants soignait au mieux les blessés. Certains avaient déjà quitté ce monde, et d’autres pouvaient encore vivre mais handicapés, et dans le meilleur des cas avec une blessure très légère. Les officiers parlèrent parfois dans la tante du commandant, pour débattre de la date de la levée de camp et au chemin qu’ils allaient emprunter.
Quelques jours passèrent, et les sentinelles levèrent le camp sur la demande du Chevalier-Capitaine Dan Arryn. Les chariots, qui furent endommagés lors de leur passage forcé dans la grotte, purent être réparés, mais le bois n’avait pas gardé sa résistance initiale. Les gardes Krytiens actionnèrent les mécanismes de la grande porte de bois et l’ouvrirent. Avant cela, des rumeurs funestes venaient aux oreilles du camp et inquiétèrent certains du groupe. Les Mort-Vivants auraient pullulé dans le pays et commencé la dévastation et les pillages de villages côtiers et de ceux sans protections. Cela ne permit aux voyageurs que de redoubler de vigilance sur le trajet de la porte de Kryte. Le Chevalier-Capitaine informa les étrangers que pour entrer dans l’Arche du Lion, il faudrait demander l’autorisation au Commandant Hablion d’accéder à la ville.
Les premiers moments de la poursuite du voyage furent prudents. L’environnement semblait calme, et même silencieux si on laissait de côté les oiseaux chantant le printemps arrivé. Les rôdeurs ne se posèrent pas de questions sur la nature de ce silence, sauf quelques-uns qui gardaient leur langue dans leur poche. La traversée était pour le moment sans encombre, ce qui fît du bien aux hommes de la marche. Mais au bout d’un moment, le groupe fût confronté à un marais, n’ayant pour unique passage un vieux pont miteux en bois. Le groupe resta sur place quelques instants jusqu’à ce que l’on décida de passer dessus, sans craintes. Le ton était toujours calme.
C’est alors que quand le chariot avança, le pont céda et se brisa en deux parties. C’est alors que des brumes, surgirent des squelettes animés de la seule envie de tuer. Le groupe fut pris par surprise et séparé en deux, avec les guerriers et officiers au-delà du pont, et les autres qui n’avaient pas encore traversés. C’est là qu’une bataille générale se livra contre les morts-vivants…
Ces perfides squelettes animés avaient enduis leurs flèches d'un poison virulent, provoquant une douleur à la victime qui au fil du temps, grandit jusqu'à le tuer. Les archers squelettes firent feu en s'approchant, tuant rapidement quelques membres de l'Expédition Krytienne qui s'étaient joints aux Héros auparavant. Les hommes à l'arrière de la cohorte, de leurs yeux épouvantés, virent les corps de leurs amis flotter dans l'eau des marais, qui gémissaient et poussaient des cris stridents à en faire fuir les morts eux même. Malgré les pertes imposées d'une méthode sournoise épouvantable, les voyageurs n'étaient pas prêts à se laisser abattre et ne se ménageraient pas à venger leurs camarades déjà tombés au combat. La charge des combattants fut terrible, mais le marais fit ralentir les hommes en armure de plaque et d'une grande quantité de maille, ne laissant passer que les guerriers les plus allégés. Rien ne fit ralentir le combat, les coups s'enchaînèrent jusqu'à ce qu'un cor rudimentaire résonne au loin; semblant signifier que les assaillants voulaient se replier. Les derniers survivants du côté ennemi étaient exterminés, sauf quelques-uns, à la malchance des Sentinelles, qui allaient raconter tout à leur maître...
Le marais qui fût encore calme venait de se transformer en une véritable boucherie. Le nombre de morts incontestés fût heureusement encore moins nombreux que le nombre de blessés et d'empoisonnés. Il fallait compter les morts, les transporter, puis les enterrer. Mais ce qui restait plus dur à trouver était la guérison du poison, ou l'antidote. Les moines fanatiques des Sentinelles tentèrent tout pour apaiser les empoisonnés. Ils ne réussirent qu'à calmer leur peur.
Il fut donc convenu qu'il fallait trouver un village où des baumes efficaces seraient disponibles. Mais les survivants virent que l'escorte Krytienne était tombée et que personne ne pourrait leur indiquer le chemin d'Hablion sur la route de Porte de Kryte. Alors ils prirent les cadavres et les blessés, et n'eurent pas d'autres choix que de les entasser dans le chariot qu'ils réussirent à faire passer de l'autre côté par un endroit où l'eau du marais ne passait pas. Ils reprirent ainsi la route, autant avec espoir qu'avec peine...

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- Extrait de :"La Légende des Sentinelles des Terres Volées" de Balthazar Orff.[/justify]

Messages : 49 Points : 56 Réputation : 1 Date d'inscription : 27/11/2008

Cette rubrique à pour but de créer et alimenter l'histoire épique,ancienne,actuelle et future des STV. J'aimerais avoir votre avis sur l'adhésion (Ou pas) à cette idée, toute critique n'est pas de refus Wink

[La suite est en développement]

Je trouve ceci font sympathique, le petit William est un devenue un grand écrivain de Rp Very Happy

Messages : 49 Points : 56 Réputation : 1 Date d'inscription : 27/11/2008

Comme j'ai été confronté au Rôle Play depuis 3 ans maintenant,Isa et Scandy m'ont proposé de m'occuper de ça.Le pire, c'est que ça me fait plaisir Oo. Surtout,n'hésitez pas à donner des idées de contenu et de style dans l'histoire Razz

[Petite mise à jour de l'histoire avec ajouts]

[Mise à jour faite le 3/5/12]

[Mise à jour faite le 3/5/12]

Encore merci comme toujours ca régale Smile

Vas-y William,
C'est du bon...
Continue et donne-nous la suite Wink

On attend avec impatience !

très beau récit

Mais pourquoi les "sentinelles des terres volées" ?

Messages : 49 Points : 56 Réputation : 1 Date d'inscription : 27/11/2008

Alors. La réponse est toute simple. On a voulu donner un nom plus épique des STV car Sentinelles Des (Terres) Volées. On est bien d'accord que Si Tu Veux ne peut pas bien coller sur le plan initial de l'histoire. Mais on peut très bien se dire qu'il se sont surnommées "Si Tu Veux" au fur et à mesure et ont fini par l'adopter Wink

. Pour ce qui est de la suite, je m'y colle toujours Razz

Ok merci

tu as un grand talent pour l'écriture

[Mini mise à jour de contenu du 11/05/12]

[Mini mise à jour de contenu du 11/05/12]

Après l'explication de Will, je pense qu'il serait peu etre bon d'envisager un nouveau non pour la guilde en gardant le tag [STV]

Sentinelles des Terres Volées [STV] me semble plutot bien, et vous autres ?

Et alors !

La suite elle vient quand ?? j'ai hate

Messages : 6 Points : 8 Réputation : 0 Date d'inscription : 03/08/2012

Je trouve pour ma part qu'il s'agit d'un très bon récit, mais il y a 2-3 choses qui m'ont troublées.

Cimesfroides Partie 1 (c'est dans cette partie que ça m'a le plus choqué)

Tu alternes entre on et nous bien trop souvent; par exemple

Citation :: Nous allons donc camper dans un carrefour… Mais je sens que cette nuit ne sera pas de bonne augure… On entend des bruits de bêtes et de métal au loin…

Sois tu utilises on, sois tu utilises nous, l'utilisation des deux dans un même paragraphe rend un récit un peu plus laid Wink

Un petit conseil au passage, quand tu fais de la narration, utilises nous et non on, car on n'est pas vraiment français, tout bon professeur de français te dira qu'il faut éviter de l'utiliser dans un récit. En revanche quand tu fais parler des personnes (avec peu d'éducation, le contraire des rois et des nobles donc) utilises on et non nous, cela permettra d'optimiser le fictionnel de ton récit.

Et dernière chose, il y a deux incohérences (très subtile mais ce sont des incohérences :p )

Citation :: un groupe de soldats, à vue d’œil, des mercenaires

si c'est des mercenaires, ça ne peut pas être des soldats, tu aurait dû remplacer soldats par "un groupe de féroces guerriers" ou quelques choses du genre ^^
Deuxième incohérence, tu as utilisé le terme sentinelle je pense pour que cela coïncide avec STV, mais au sens propre du terme les sentinelles n'attaquent pas, ce sont des soldats (soldats et non pas mercenaires, il ne faut pas confondre) qui font le guet et montent la garde.

Hormis ces petites erreurs vraiment banales, ton récit est génial Wink

mais je ne suis pas trop fan du terme sentinelles.
Je vais essayer de mon côté de trouver autre chose pour coller avec STV et je te demanderais ton avis par la suite Wink

Messages : 18 Points : 22 Réputation : 0 Date d'inscription : 18/04/2012

"Mais ceux-ci refusèrent, et dans la dignité, ils partirent pour l’Ouest, vers les Cimefroides et vers la Tyrie"

"c’était un passage qui allait nous mener en ligne droite vers la Tyrie…"

"On a pu franchir le Passage de Borlis et de la Porte de Givre, mais nous ne sommes pas encore dans la Tyrie…"

Dans ces phrases tu mentionnes Tyrie a la place de Kryte je crois, Tyrie c'est le continent donc ils y sont déjà Very Happy

Très très bon récit sinon! Félicitations!

Messages : 49 Points : 56 Réputation : 1 Date d'inscription : 27/11/2008

Merci à vous pour vos suggestions et vos repérages d'incohérences toujours bienvenues Wink

. Certes en ce moment, je ne suis pas assez actif ici, mais c'est comme le moteur d'une auto, ça redémarre.

Pour ce qui est du nom des "sentinelles" , il a été accepté... Du moins on ne m'a pas dit que ce serait une mauvaise idée. Le problème est que ce concept est utilisé dans toute l'histoire et si il devait changer, ce serait changer toute l'image des STV, soit repartir d'un autre point de vue qui me ferait réécrire.

Pour ce qui est des fautes, je vais faire une relecture quand j'aurais un peu de temps, pour que ça soit mis à jour.

Merci à vous.

Je suis convaincu que William va tenir compte de vos remarques....
Ceci dit, la guilde vous invite tous à prendre la plume pour contribuer à l'avancée de ce récit cheers

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